Je ne doute plus,
Je suis parmi les vivants.
J’entends l’hymne et les cris
de la dictature,
extirper les sanglots de mon flanc.
Je ne doute plus,
je suis parmi les vivants,
et je voudrais ne serait-ce qu’un instant,
un instant de lumière,
me reposer,
sans bruit,
sous un soleil bleu,
dans l’espace inouï du ciel endormi,
pour de nouveau caresser tes yeux,
de mes larmes inassouvies.