1. François Bon, en parlant de l’enseignement d’une méthode pour des ateliers d’écriture développés dans différents secteurs sociaux, met en avant leur dimension éthique. Pendant un atelier, « [n]ous assumons collectivement la responsabilité que les mots ne soient pas un amusement séparé du monde, mais portent une charge d’être vitale » (Bon 2000, p. 19). En explorant la puissance du langage, on se distancie de soi, on cerne en nous-même un « être », « ce qui va nous guider » (Idem) dans la création. S’il y a un acte créateur, il y a une personne. On crée au nom de cette personne. On assume nos actes et la « mise en mouvement de l’être dans ce qu’il dit et par ce qu’il dit » (Idem).
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